mercredi 30 décembre 2009

Une recette de Martine : Tapas de crevettes aux tomates

Une p’tite vite entre deux emballages de cadeaux de Noël! J’ai présenté cette salade de crevettes telle quelle, au milieu d’une table remplie de tapas dans lesquels on pigeait à volonté. (...) Inutile de saler — les crevettes et les olives noires le sont déjà — et d’assaisonner — on veut bien goûter le piment de Sainte-Béatrix. On ne fait pas plus simple, vraiment!

La recette aux Banlieusardises.

Une recette de Martine : Escargots à l’huile citronnée et pimentée

Il y a de ces soirs… On repoussait le moment de faire l’épicerie depuis trois jours, mangeant des restes et économisant le lait (le gros poste budgétaire de la maison, et principale raison de retourner à l’épicerie). Mais là, vraiment, il n’y avait plus rien à manger.

La recette aux Banlieusardises.

jeudi 19 novembre 2009

Récolte 2009

Et voilà, la récolte 2009 est en vente chez nos détaillants. Veuillez consulter la liste des points de vente dans notre site Web.

mercredi 16 septembre 2009

Une recette de Martine : Haricots à la niçoise

Les haricots venaient du jardin — d’où leur rareté: la marmotte est passée avant moi. Et les tomates… ne sont en fait qu’UNE tomate: la méga-Opalka dont je vous parlais il y a quelques jours. Avec aussi un oignon rouge, des fines herbes du potager et un peu de piment de Sainte-Béatrix, on tenait-là une réussite assurée.

La recette aux Banlieusardises.

samedi 29 août 2009

En France aussi, c'est la récolte

Lu dans le site de FR3 Aquitaine, La récolte du piment d'Espelette.

C'est une production en pleine croissance au pays basque. En 10 ans, le nombre de pieds cultivés est passé de 200 000 à 1 million 2! Et le nombre d'exploitants a triplé. On en compte une centaine aujourd'hui, tous implantés sur un terroir AOC bien déllimité.Plantés au printemps, les piments arrivent à maturité entre Août et Octobre. La récolte vient de commencer et continuera jusqu'à l'automne.

On a parlé de nous...

Dans La Presse, L'arche de Noé des piments (22 août 2009)


Dans L'Action, Sainte-Béatrix réputé pour ses piments! (22 août 2009)

mercredi 5 août 2009

Pourquoi les pucerons?

J'ai reçu deux courriels demandant des éclaircissements sur mon billet précédent (Opération coccinelle), notamment sur les raisons justifiant une intervention « musclée » pour éliminer les pucerons dans une culture de piments. C'est vrai que j'avais négligé cet aspect. Résumons.

Les pucerons (membres de la famille des Aphidides) ont comme tous les êtres vivants des fonctions dans la nature. Principalement, ils participent au contrôle des populations des plantes hôtes, et servent de nourriture à de nombreux insectes prédateurs. On compte au moins 4 000 espèces de pucerons présentes dans toutes les régions du globe, sauf en Antarctique. Ils sont présents sur de nombreuses cultures comme les vignes, les rosiers, les cerisiers, les pommiers, etc.

Le problème c'est l'ampleur des dommages qu'ils peuvent causer à une culture. Tiré de la fiche d'information de l'Insectarium de Montréal (voir référence plus bas)  : « Ces dégâts sont dus au fait que les insectes sucent la sève des végétaux. Certaines espèces injectent aussi des toxines et des virus dans les plantes avec leur salive. L'action des pucerons peut affecter les hormones de croissance de la plante et provoquer l'apparition de symptômes divers. Parmi ces symptômes, on note une croissance ralentie, un flétrissement de la plante, une diminution de sa résistance et des malformations sur les feuilles et les bourgeons. Les feuilles flétrissent, jaunissent, se recroquevillent, s'enroulent, se déforment ou tombent. Les aiguilles des conifères deviennent rabougries.[...] Lorsqu'ils sont en très grand nombre, les pucerons peuvent aussi faire mourir des branches d'arbres ou des arbres entiers.[...] Les plantes en santé peuvent très bien supporter la présence de quelques pucerons. Les problèmes surgissent quand ces insectes deviennent très nombreux. »

Que ce soit dans les vignobles ou en serriculture, le problème s'avère aigu, car « Les pucerons étant souvent associés à une plante précise, plus la diversité végétale est grande, moins les risques d'infestations sont importants. » Et inversement, plus un espace de culture est spécialisé, plus le risque d'infestation sera grand.

En outre, selon les chercheurs de l'Institut national de recherche agronomique (INRA) de France, le réchauffement climatique augmente la biodiversité des pucerons. « Le réchauffement climatique est devenu une des principales préoccupations de nos sociétés. Les chercheurs de l'INRA, avec leurs partenaires, évaluent son impact sur les populations de pucerons, insectes majeurs, car ils constituent une ressource alimentaire importante des écosystèmes et comptent parmi les principaux ravageurs des cultures en milieu tempéré.[...] Le nombre d'espèces de pucerons a augmenté très sensiblement au cours des 40 dernières années : une espèce par an et par site en moyenne soit environ 8 espèces de plus par degré Celsius supplémentaire. »

Si les perspectives sont sombres, le problème des pucerons n'est pas nouveau. Déjà en 1885, le chercheur français Jules Lichtenstein de Montepellier publiait sa Monographie des aphidiens, un ouvrage magistral fruit de plus de 25 ans de recherches sur le phylloxéra de la vigne (puceron ravageur) qui sévit toujours dans certains vignobles. 

Lectures complémentaires

Wikipédia
Aphidoidea

Insectarium de Montréal
Les pucerons (fiche)

Institut national de recherche agronomique (INRA)
Le réchauffement climatique augmente la biodiversité des pucerons

Jules Lichtenstein
Les Pucerons : Monographie des aphidiens